Hello les amis, il est de rigueur de commencer cet article en vous présentant mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année, qu’elle soit passionnante, caline, voyageuse, accomplissante…. ou encore tout ce que vous pouvez vous souhaitez vous même !
Je vais passer outre le fameux « excusez moi de ne pas avoir écrit ce dernier semestre, nouveau travail intensif oblige » et le « je vous promets que je vais faire des efforts cette année, que je vais écrire régulièrement, bonne résolution oblige également ». Je vous annonce haut et fort, que je vous écrirai tout simplement au grès de mes envies et motivations… Nantes regorge de jolies choses à découvrir et nombreuses sont les fois où j’ai pensé rédiger un billet pour vous faire partager mes dernières trouvailles, mais j’en eus ni le courage ni le temps. A toutes ces découvertes (Le Panier Perché à Trentemoult, Sophie Bakery, Sugar Blue, Kiosko, 180g, Suppli Factory, Chez Milord, ou le très récent Sous Les Etoiles Exactement et autres escapades, La Bulle Flottante ou les Diners Secrets de Voyage à Nantes, la cabane finlandaise Le Jardin des Cigognes, Hossegor, Majorque...) je vous remercie de toujours éveiller ma curiosité et de contribuer à rendre notre jolie ville aussi captivante que n’importe qu’elle autre vaste métropole ! Nantes a vraiment tout d’une grande, la douceur de vivre en plus. Et qui sait je vous consacrerai peut être quelques lignes un de ces jours !
A l’instant même je suis dans mon lit, au coin du feu, ma fille à mes côtés, dans cette si jolie maison que nous avons louée à l’improviste (plus précisément la veille pour le lendemain, chanceux que nous sommes) dans cette authentique île Charentaise qu’est Oléron. Authentique est le terme idéal, si on la compare à sa voisine, Ré, aux nombreux charmes également mais beaucoup plus marquée par l’emprise de la civilisation urbaine. Mon homme, ou plus exactement mon futur mari (cela me fait penser qu’il faut absolument que je vous parle lors d’un prochain article de la fabuleuse maison Leutellier Tesson Couture, spécialisée en créations de robes de mariées sur-mesure - Mesdemoiselles n’hésitez pas à me soutirer de l’information à ce sujet ;-) )… donc oui je disais, Monsieur Bulle est quant à lui parti essayer de trouver sa première vague à surfer de 2015. Le moment est donc opportun pour un petit post, n’est ce pas ?
Commençons alors, par cette charmante maisonnette qui motiva notre projet d’escapade. Trouvée sur Airbnb comme à notre habitude, elle est tout ce que nous pouvions rêver de mieux pour un week-end hivernal et cocooning, à un prix des plus raisonnables. Sa chambre ouverte sur la salon avec sa majestueuse cheminée, idéale pour une nuit au coin du feu, au rythme des crépitements des buches qui se consument.
C’est donc bien reposé (c’était le but recherché de ce week-end post fêtes de fin d’année), que nous partîmes à la redécouverte d’Oléron. Nous étions venus il y a 5 ans, en vacances en aout, mais nous étions passé à côté de beaucoup de choses en raison du surpeuplage estival qui empêche de circuler librement. Perso, je préfère la mer l’hiver y compris par mauvais temps, j’aime ses couleurs, sa solitude…
Direction Saint Denis d’Oleron pour aller s’émerveiller devant les fameuses cabanes de plage, aux couleurs variées, témoignage des premiers congés payés. Je n’en ai jamais vu d’aussi belles à ce jour, je connais évidemment celles de Noirmoutier, mais celles-ci sont toutes différentes et semblent avoir l’âme de chacun de leur propriétaire. Balade seuls sur la plage envahit de mouettes et canards, séance photo et cache-cache entre les cabanes... en résumé un moment magique avec en prime quelques éclaircies.
A quelques minutes en voiture du Phare de Chassiron, il eut été dommage de ne pas aller y faire un tour. Sur le chemin piétonnier qui mène au phare, je fus marquée par cette agréable odeur de pralines provenant de la seule boutique du coin ouverte hors saison… Bien téméraire ce monsieur, prêt à braver les jours de grisaille, pour quelques pellerins comme nous qui osent cette fraiche balade, et qui voient leur courage récompensé lorsqu’ils croquent dans leur délicieuse gaufre ou dans leur sucette au caramel à l’allure de fête foraine…
16h : un léger creux commençait à se faire sentir (je rappelle que nous vivons toujours à l’heure espagnole le week-end et en vacances)… J’avais repéré, grâce aux commentaires positifs lus sur le web , « La Pigouille » située derrière le port de la Cotinière. Je m’étais renseignée, ils ouvraient justement à 16h l’après-midi. Le service du soir n’ayant pas encore commencé nous n’eûmes le droit qu’aux plats froids. Pas de problème puisque nous venions chercher à déguster un plateau de fruits de mer. Tourteau, huitres de Marennes Oleron bien sûr, langoustines, crevettes et bulots, le tout d’une grande fraicheur, un petit verre de vin de l’ile… que demander de mieux pour combler notre faim. J’en profite pour vous faire un bref cours de Charentais en vous donnant la signification du terme « pigouiller » que j’affectionne et utilise bien souvent, telle une fille de charentaise ;-) Cela veut tout simplement dire « patauger » mais je le trouve tellement plus approprié. C’est ce genre de mot dont le seul fait de le prononcer amène directement à l’image même de son sens. Tout ça pour en venir à l’anecdote confiée par notre serveuse hier : Ce lieu résolument sympathique, qui mérite bien ses éloges, tiendrait son nom du grand-père de la propriétaire qui serait un jour tombé dans le port devant tous ses amis et qui fut baptisé depuis « La Pigouille ».
La nuit commençait à tomber, c’est un des inconvénients de cette période. Dans notre cas et vu la dimension « detox » choisie pour ce week-end, ce n’était pas un souci, mais plutôt l’occasion d’aller se « poser » un peu devant un feu de cheminée mérité avant de repartir diner au restaurant conseillé par nos hôtes.
Ce n’est certainement pas l’appétit qui nous porta jusqu’au Drugstore à Château d'Oléron, notre déjeuner ayant été englouti il y a trop peu de temps, mais plutôt notre soif de toujours et encore découvrir de chouettes endroits. Dès notre entrée, j’ai su que nous avions bien fait et qu’il eut été surtout regrettable de ne pas nous y rendre. Je n’arrive pas à trouver d’équivalent nantais pour vous décrire ce charmant bistrot-brocante à la cuisine maison : une sorte de Chez Lizette peut-être, rempli d’habitués, mais dans un style beaucoup plus feutré. Tartare de daurade à la mangue, croustillant de crevettes à la fondue de poireaux, curry de lingue et sèche… d’alléchantes recettes de saison pour une addition plus que correcte ! A noter que même le tarif des vins était très abordable (toutes les bouteilles au prix unique de 16 €). Allez hop, une coupe de champagne en guise de dessert, quelques échanges avec les propriétaires, et les salutations de notre fille à toute la salle… il était temps de retourner nous blottir devant l’âtre de notre chère maisonnette.
Une autre délicieuse nuit et me voila au début de cet article, rédigeant ces quelques premières lignes… Là je le termine sur la route du retour, un week-end passant toujours trop vite. Et pour ne pas vous laisser sur votre faim, je vous fais profiter de notre balade dominicale sur le port de Château d’Oléron qui clôtura cette furtive escapade en famille.
Oleron, La Lumineuse… Maintenant, je comprends.
MERCI
RépondreSupprimerEXCELLENT ARTICLE - ça donne envie...
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